Tout est lancé par cet oracle du Mercredi des Cendres, le souhait de Dieu annoncé par le prophète Joël : « Revenez à moi de tout votre cœur » (Joël 2, 12). Dieu nous attend les bras ouverts, prêt à nous offrir sa tendresse et son pardon.
Au programme
- Mercredi des Cendres 6 mars : une seule messe pour toute l’UP à 19h30 à la cathédrale
- Sacrement du pardon et de la réconciliation : célébration communautaire du mardi 9 avril à 19h30 à la cathédrale.
- Carême de partage pour ré-enchanter la solidarité : 2 collectes pour Entraide et Fraternité qui, cette année, soutient les initiatives porteuses d’espoir du peuple philippin: les weekends des 30-31 mars (4ème dim. de Carême) et 13-14 avril (Rameaux). A moduler en fonction des messes du week-end.
Possibilité d’avoir des guides d’accompagnement durant le Carême comme « Carême pour tous 2019 avec le pape François » vendu à 1, 20 euros.
Témoignage de Nicole Piront
Le thème proposé cette année est « Jusqu’où me suivras-tu ? »
Je n’aime pas beaucoup suivre, cela fait mouton de Panurge. Par contre, j’aime beaucoup accompagner, être avec, Simon de Cyrène en miniature, quoi : question de liberté, de vraie proximité.
Les quarante jours qui s’annoncent vont nous montrer Jésus marchant fermement vers le don suprême de lui-même, pour être en accord avec sa résolution de départ : aimer les siens jusqu’au bout, être fidèle à la volonté de son Père-Amour qu’il guette, qu’il écoute, au long de ses entretiens, souvent de nuit, avec Lui.
Comment puis-je L’accompagner durant ce temps de lutte, de choix, d’épreuve, de grâce… ?
Car si j’aime le Carême, ce n’est pas pour en faire une occasion d’afficher une face de circonstance, longue de dix pieds ni pour essayer de mériter ma part de gâteau au banquet pascal.
J’ai envie plutôt de prendre du temps avec Celui que mon cœur aime, Jésus, de le regarder, de le laisser me regarder : son amour discret peut, qui sait, m’inspirer idées, actions, initiatives, paroles ou silences appropriés au jour le jour des quarante jours.
Prendre du temps, de mon temps, lui en faire cadeau, me « mettre sous perfusion » de son amour !
Choisir un moment, un lieu de silence pour une fidélité quotidienne et attentive : qui sait les bonnes surprises qui pourraient jaillir de ce cœur à cœur…
Je ne voudrais tout de même pas en faire une sorte de cocon douillet et égoïste : au fond, quand je vais vers Lui, c’est avec tous mes autres, tous les autres, ceux qui peinent, qui luttent, qui pleurent, qui ont mal, qui ont peur, que la vie malmène et je les tiens à bout de cœur devant Lui, afin qu’il les regarde, les aime et, mystérieusement, les soutienne de ma pauvre prière. Alors ce temps de Carême peut être l’occasion de prendre ma part, de faire mon effort de « colibri de Jésus-Christ » pour que ce monde, notre monde se sente bercé d’un amour silencieux et doux…
Bon Carême !