L’onction des malades

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Par l’onction des malades, nous sommes soulagés par la compassion du Père et la prière de la communauté. L’Esprit vient au secours de nos faiblesses du corps, du cœur et de l’âme. A travers la souffrance et même la mort, le Ressuscité nous donne part à sa Vie et fait rejaillir l’espérance.

Père, quand viennent les heures sombres de la maladie, de la détresse et de la souffrance, reste avec moi ! Mes pas sont lourds désormais à suivre le Christ mais il me conduit sur son chemin de Pâques, comme en une traversée vers un matin de lumière. Réconforté par ta Présence, fortifié par ton Esprit, soutenu par la prière de mes frères dans la foi, je marcherai avec confiance, et, quoi qu’il advienne, le cœur en paix, je remettrai ma vie entre tes mains de Père. Amen, amen.

Abbé Olivier Windels

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L’onction ou le sacrement des malades

(Source : site de l’Eglise catholique de France)

Sacrement des malades, sacrement de la compassion et du réconfort de Dieu…

La visite aux malades, la communion des malades, l’onction des malades, le viatique, la recommandation des mourants sont autant de « signes particuliers proposés aux malades qui attestent d’une manière spéciale l’amour de Dieu pour lui et agissant en lui : les sacrements » (Rituel du sacrement pour les malades n°14).

L’onction des malades

Appelée autrefois l’extrême-onction, comprise comme le sacrement des mourants, l’onction des malades est, depuis Vatican II, comprise comme étant un sacrement de vie.
C’est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d’épreuve que sont la maladie ou la vieillesse.

La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite « des malades » apporte force et douceur. Elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps. Voici les mots qui accompagnent l’onction avec l’huile sainte sur le front et dans les mains des malades :

« Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté
vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. »

Avec l’imposition des mains, l’onction rappelle l’attention et la tendresse de Jésus Christ envers les personnes malades.

« Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés  (Lettre de saint Jacques 5, 14-15). »

Alors que la maladie apporte souffrance, inquiétude et peut même entamer le goût de vivre, le sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ. Signe de la tendresse de Dieu pour les malades, le sacrement rejaillit sur les proches qui souffrent aussi de l’éloignement provoqué par les hospitalisations, les bouleversements familiaux dus à la maladie… Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les autres et avec Dieu. L’onction peut être administrée lors d’une célébration dans la paroisse ou avec l’aumônerie de l’hôpital, à domicile ou lors d’un pèlerinage, comme à Lourdes.

Face à une mort toute proche, l’Eucharistie est donnée en viatique, l’ultime communion que reçoit le malade au moment de mourir.