L’Eucharistie

 

eucharistie

Par l’Eucharistie, nous sommes incorporés au Christ pour ne faire plus qu’un avec lui, et par lui, avec la communauté des frères. Nourris du Pain de Vie, nous pouvons marcher à sa suite aux chemins de l’Évangile. Le Ressuscité vient habiter nos cœurs et sa Présence nous transforme.

Père, sur la route de ma vie, chemin de joie ou de souffrance, tu me donnes rendez-vous : ton Fils prépare la table où il se donne tout entier et, dans le pain partagé où je reconnais sa Présence, il s’offre en nourriture. Et mon cœur habité par son amour s’ouvre à mes frères, et mon corps restauré par sa vitalité retrouve en lui enthousiasme et courage. Que ce repas de communion nous entraîne aux gestes qui rassemblent, aux paroles qui réconcilient, aux actes qui relèvent. Amen, amen.

Abbé Olivier Windels

Pour l’adoration eucharistique… : un texte du pape Benoit XVI à Lourdes, le 14 septembre 2008

Seigneur Jésus, tu es là !

Et vous, mes frères, mes sœurs, mes amis, vous êtes là, avec moi, devant Lui ! Seigneur, voici deux mille ans, tu as accepté de monter sur une Croix d’infamie pour ensuite ressusciter et demeurer à jamais avec nous (…) tes frères, tes sœurs !

Et vous, mes frères, mes sœurs, mes amis, vous acceptez de vous laisser saisir par Lui.

Nous Le contemplons.
Nous L’adorons.
Nous L’aimons.
Nous cherchons à L’aimer davantage.

Nous contemplons Celui qui, au cours de son repas pascal, a donné son Corps et son Sang à ses disciples, pour être avec eux tous les jours, jusqu’à la fin du monde (Mt 28,20).

Nous adorons Celui qui est au principe et au terme de notre foi, Celui sans qui nous ne serions pas là ce soir, Celui sans qui nous ne serions pas du tout, Celui sans qui rien ne serait, rien, absolument rien ! Lui, par qui tout a été fait (Jn 1,3), Lui en qui nous avons été créés, pour l’éternité, Lui qui nous a donné son propre Corps et son propre Sang, Il est là, ce soir, devant nous, offert à nos regards.

Nous aimons -et nous cherchons à aimer davantage– Celui qui est là, devant nous, offert à nos regards, à nos questions peut-être, à notre amour.