un évènement qui nous concerne…

Le dimanche 16 octobre, le Pape François canonisera la jeune carmélite française Elisabeth de la Trinité… Cette canonisation fait suite à la guérison vécue par Marie-Paul Stevens comme réponse à la fervente invocation qu’elle avait adressée à la nouvelle sainte. Cet événement touche de manière particulière les communautés de notre Unité pastorale car Marie-Paul Stevens habite Malmedy où elle a enseigné le cours de religion, à l’IND.

Qui est Elisabeth de la Trinité ? Je ne peux mieux faire que de reprendre quelques lignes qu’écrit à son sujet le Père Carme Conrad De Meester :

Une vie rapidement consommée ! Vingt-six ans…

Née le 18 juillet 1880 à Avor près de Bourges (dans un camp militaire), Elisabeth Catez joint à son tempérament d’artiste (Premier Prix de piano à treize ans !) un cœur assoiffé d’absolu. Elle entre au carmel de Dijon à vingt et un ans, pour terminer sa vie sur terre dès le 9 novembre 1906, victime de la maladie d’Addison.

Un message lumineux aussi ! Il lui a valu nombre d’amis : dans chaque pays du monde se trouvent des chrétiens qui journellement reviennent à sa profonde et ardente prière « O mon Dieu, Trinité que j’adore » (Nous reprendrons cette prière dans « Le mot du curé » du dimanche 16 octobre.). La sainteté de sa vie, sa recherche radicale de Dieu, sa tendresse humaine, son charisme particulier d’union à Celui qui habite notre cœur à tous : elle sut les traduire en termes simples et pleins dans ses écrits intimes ou sa correspondance avec ses amis laïcs. Par la richesse de son message écrit et vécu, Elisabeth de la Trinité restera, dans l’avenir comme elle le fut dans le passé, un guide très sûr dans les voies intérieures vers Dieu.

(…) Dieu restera toujours Dieu. Le seul qui, en toute plénitude de vie, ne change jamais et nous cherche inlassablement. « Il t’aime aujourd’hui comme Il t’aimait hier, comme Il t’aimera demain » (L 298), répète Elisabeth. « Prophète de Dieu pour notre temps », comme l’appelait Mgr Decourtray, (qui fut évêque de Dijon) (…) Elisabeth de la Trinité nous rappelle ce cri du cœur de Jésus : « Demeurez en Moi et Je demeurerai en vous ! » Engagés dans ce monde d’aujourd’hui, puissions-nous mieux y découvrir ce Dieu qui fit son grand bonheur. (Elisabeth de la Trinité – Pensées I- Vous êtes la Maison de Dieu, Cerf, Foi Vivante, 1989 pp. 5-7)

Votre Curé Henri Bastin