Nous savons la place qu’ont tenue et que tiennent encore les communautés religieuses (et communautés ou personnes assimilées) dans la vie de nos paroisses. Je cite celles qui me viennent à l’esprit, sans donc avoir la prétention d’être complet : Bénédictins, Capucins, Sépulchrines, Lazaristes, Filles de la Croix, Filles de la Charité, Frères Maristes, Sœurs de la Sainte Famille de Bordeaux, Assomptionnistes, Sœurs de Saint-Joseph de Lyon, Spiritains… Assurément, on gagnerait à écrire l’histoire de l’insertion de chacune de ces communautés dans notre région.

C’est dès lors dans l’action de grâce et la reconnaissance que je communique l‘invitation que le Frère Maurice Godenir, Frère mariste, nous fait au nom des communautés religieuses. Puissions-nous être nombreux le mardi 2 février, à 20 heures, au « Caillou Blanc ». 

                                   Votre curé, Henri Bastin

Célébration de la vie consacrée.

À l’occasion du 50^ème anniversaire de la Constitution dogmatique Lumen gentium lors du Concile Vatican II sur l’Église, qui traite entre autre des religieux, le Pape François a décidé d’ouvrir une Année de la Vie Consacrée. Elle a commencé le 30 novembre 2014, 1^er dimanche de l’Avent, et se termine avec la fête de la Présentation de Jésus au Temple, le 2 février 2016.

Pour vivre cette année de la vie consacrée, les papes a fixé trois objectifs :

1. regarder le passé avec reconnaissance Nous venons d’une riche histoire charismatique. À ses origines est présente l’action de Dieu qui, appelle certaines personnes à la suite rapprochée du Christ, à traduire l’Évangile dans une forme particulière de vie. Au cours de cette Année, chaque famille religieuse se souvient de ses débuts et de son développement historique, pour rendre grâce à Dieu qui a ainsi offert à l’Église tant de dons qui la rendent belle.
2. vivre le présent avec passion Nous devons nous interroger sur la fidélité à la mission qui nous a été confiée et vivre cette mission dans la communion. Dans une société de l’affrontement, de la cohabitation difficile entre des cultures différentes, du mépris des plus faibles, des inégalités, nous sommes appelés à offrir un modèle concret de communauté qui, à travers la reconnaissance de la dignité de chaque personne et du partage du don dont chacun est porteur, permette de vivre des relations fraternelles.

3. Embrasser l’avenir avec espérance L’espérance dont nous parlons ne se fonde pas sur des chiffres ni sur des œuvres, mais sur Jésus Christ en qui nous avons mis notre confiance et pour lequel « rien n’est impossible ». Là est l’espérance qui ne déçoit pas et qui permettra à la vie consacrée de continuer à écrire une grande histoire dans l’avenir.

Ce 2 février nous voulons célébrer, avec toute l’Unité Pastorale de Malmedy, les dons reçus dans nos différentes familles religieuses. Ce sera l’occasion de manifester l’unique don de Dieu pour tous, de connaître nos différentes expériences de manière à nous enrichir et à nous soutenir les uns les autres.