Si beaucoup pouvaient redécouvrir la joie de ce sacrement !

Prière pour accompagner le CARÊME

Sous les cendres de nos vies, Seigneur,

le souffle de l’Esprit

vient raviver le feu de ton Amour.

Rends nos cœurs brûlants,

apprends-nous à prendre du temps

pour te prier en secret ;

viens enlever de nos vies

tout ce qui nous empêche de te rencontrer

ouvre nos mains pour le partage

avec nos frères les hommes.

Nous vivrons alors ce Carême

comme un temps de bonheur

avec toi, notre Dieu pour les siècles des siècles. Amen !

Père Norbert Maréchal

 

Mot du curé (13-14 février 2016)

Si beaucoup pouvaient redécouvrir la joie de ce sacrement !

Chaque vendredi désormais, dans le petit local attenant à la Chapelle de la Miséricorde (anciennement « chapelle de semaine »), pendant un temps d’adoration eucharistique de 10 heures à midi, un prêtre du doyenné de l’Ardenne (Malmedy-Spa-Stavelot) prendra chaque fois le temps d’accueillir les personnes pour le sacrement de Réconciliation ou pour un entretien.

Je souhaite vivement qu’on retrouve le goût pour le sacrement de Réconciliation dans notre unité pastorale et dans l’ensemble du doyenné. Le pape nous y invite avec insistance : Remettons au centre le sacrement de Réconciliation, puisqu’il donne à toucher de nos mains la grandeur de la miséricorde. Pour chaque pénitent, ce sera une source d’une véritable paix intérieure. (Misericordiae vultus, 17)

Beaucoup ont pris distance par rapport à ce sacrement, pour des motifs très divers. On ne peut ignorer le fait que plusieurs en gardent un souvenir amer. Pour certaines personnes particulièrement, des mots que le pape adresse aux prêtres pourront ouvrir un nouveau chemin, libéré d’anciennes blessures : Ils (les prêtres) ne poseront pas de questions impertinentes, mais comme le père de la parabole (de l’enfant prodigue, cf. Lc 15, 11-32), ils interrompront le discours préparé par le fils prodigue, parce qu’ils sauront accueillir dans le cœur du pénitent l’appel à l’aide et la demande de pardon.(Misericordiae vultus, 17)… Sûrement, pour plus d’un aîné parmi nous, ces mots du pape François apparaissent-ils comme une « révolution », bien dans la ligne de tout ce qu’il nous communique avec tant de bonheur… Nous ne pouvons qu’en rendre grâce au Seigneur !

En tout cas, croyez-le bien, à la Chapelle de la Miséricorde, ce n’est pas à un interrogatoire de tribunal que chacun sera introduit, mais bien tout contre le sein du Père en lequel il pourra enfouir sa tête, sa vie, ses larmes… sans retenue !… Le beau tableau de Rembrandt…

Croyez-le bien aussi : les prêtres qui vous recevront, seront les premiers à enfouir leur tête, leur vie, leurs larmes dans ce sein du Père… Alors seulement, eux-mêmes « graciés », ils pourront en petits frères pardonnés, faire passer vers tous la miséricorde divine…

Ah vraiment, si beaucoup pouvaient redécouvrir la joie de ce sacrement !… Vous pouvez me croire : la vie « ne sera plus après comme avant » !

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